Madame Fleurenceau, les mots me manquent encore pour dire ce que je ressens à la suite de votre décès. Depuis que Loïc me l’a appris dimanche dernier, Je suis encore sous le choc, très peiné et attristé. J’ai décidé Madame Fleurenceau de vous parler ouvertement. Le besoin sans doute de combler ce manque car il est vrai que nous ne parlions pas beaucoup lors de mes multiples visites chez vous à Castelnau. En tant qu’ami et coéquipier de Loïc au club de foot, Je ne pourrais compter le nombre de fois entre 1996 et 1999 où j’ai été invité chez vous et suis venu manger chez vous à Castelnau Le Lez. Plus récemment encore l’été dernier, j’ai eu le plaisir avec ma femme, mon fils (vivons au Etats-Unis) et mes sœurs de Paris de venir déjeuner chez vous. Mes rares conversations avec vous lorsque je venais (entre 1996 et 1999) manger, ou me nager à la piscine ou regarder un match de foot avec Loïc et votre mari, ces conversations se limitaient au discours d’usage.
Aujourd’hui je ressens le besoin immense de combler ce vide mais surtout j’aurais voulu vous dire quelle mère formidable, gentille, attentionnée vous étiez pour vos enfants mais également envers les amis de vos enfants et particulièrement aux amis de Loïc. Je n’ai jamais eu l’occasion de vous dire merci pour tout. Je me suis toujours senti comme chez moi chez vous. Vous m’avez toujours traité comme votre propre fils sinon aussi bien et même mieux que votre propre fils Loïc. Et cela dans l’attitude, la gentillesse dont vous faisiez preuve en me recevant. De recevoir chez vous, il ne s’agissait pas que de moi. Combien de fois il y a eu autour de la table les amis Sénégalais (moi, mon cousin Seyni), camerounais ou maghrébins de Loïc. Nous avions toujours été bien reçus chez vous. Et ce grâce à vous. Vous ne ménagiez aucun effort afin que nous nous sentions bien. Vous aimiez avoir du monde autour de vous. Aujourd’hui au fin fond du froid du Kansas, je suis peiné et suis inconsolable car je n’ai pas eu le temps de vous témoigner toute ma gratitude, mon affection, et mes remerciements. À Castelnau chez vous, j’avais toujours une place, une assiette et une chambre pour dormir si besoin. Vous me l’aviez toujours donné.
À Monsieur Fleurenceau, vous ne saviez point quelle femme formidable vous aviez. À Loïc, Anne-Sophie, laissez-moi vous dire quelle mère gentille vous aviez. À Célia et Maël, vous ne saurez imaginer les multiples bienfaits de votre grand-mère, À Yannick et Jeannette, votre belle-mère était synonyme d’ouverture d’esprit. Vous me permettrez ici de dire ce qui m’a le plus marqué chez Madame Fleurenceau : sa gentillesse et son côté pragmatique à propos duquel je me suis toujours dit que c’était son côté prof d’Anglais. Je la revois encore intimer à Loïc de mettre la table, ce dernier étant plongé avec moi à regarder le foot au salon. Ce côté pragmatique nous faisait redescendre sur terre car nous avions tendance à être emporté par nos passions comme le foot. À la famille Fleurenceau, permettez-moi en mon nom et au nom de ma famille Diop du Sénégal, en France, Aux Etats-Unis de vous présenter mes condoléances les plus sincères et attristées. Votre peine et tristesse est mienne…J’aurais tant aimé dire toute ma gratitude à Madame Fleurenceau. Reposez en paix madame Fleurenceau.
Ousmane Lecoq Diop.