Salut Jean-Marc,
Salut mon cousin, salut mon comme grand frère qui m’a ouvert l’esprit et initié dès l’enfance.
Oui, t’évoquer m’évoque en premier les Saintes Maries de la Mer avec nos parties de belote et de huit américain, à l’abri précaire des moustiques, sous la tente, la Méditerranée, la plage brûlante, le goût des pastèques et des vacances.
Après, à Roquetaillade ou Nîmes plus tard, des parties de jeux de société, où Jean-Luc et toi m’avez appris à être un bon joueur. Jusqu’à Baillargues où nous alternions les parties d’échecs et de go.
Je ne peux t’évoquer sans évoquer la musique, à travers ta grande connaissance, tu m’as initié au folk, au rock, qu’il soit hard, métal ou pas, avec bien sûr Deep Purple, Motorhead, ACDC, les ZZ Tops, etc. Je me souviens particulièrement à Roquetaillade, où après que nous ayons bossé sur la construction de la maison, où nous y dormions, m’être plus d’une fois endormi en écoutant « Hurricane » de Bob Dylan, ou « Gloria » de Patti Smith, d’une de tes K7 qu’on dirait playlist aujourd’hui.
La musique qui t’a porté toute ta vie, depuis tes voyages jusqu’à la webradio que tu avais créée il y a quelques années.
Tes voyages, que ce soit pour aller à tel ou tel concert, que ce soit quand tu travaillais à l’armée ou comme routier, t’ont ouvert l’esprit au monde, ouverture que tu nous as transmise, ainsi de la musique mais aussi du cinéma avec ta découverte des Monty Python et de leur Sacré Graal et sacré humour tout en décalage.
Et l’humour aussi, impossible de t’évoquer sans ton humour, toujours présent, toujours un trait d’humour sur les situations même dans ces dernières années, ton humour et ton courage...
Dans toutes ces facettes est sous-tendu l’Amour, amour de la musique, des voyages, de l’ouverture aux autres, jusque ton Grand Amour, oui de ta chère Nelly et puis ensuite de Kevin et Damien.
Merci à toi Jean-Marc, et même si tu pars trop tôt, tu me manqueras, tu nous manqueras et nous manques déjà. Dès maintenant et jusque lorsque cet humour et tout cet amour ne seront plus que souvenir, qu’ils résonnent et résonneront en nous comme si nous étions des baffles et parlant haut, amplifions-les comme de la musique passant de cœur en cœur.