A Patrick
Nous étions cousins, mais frères, à 15 ans dans les années Louvil.
Complices et inséparables pendant les vacances d’été, cinq ou six années durant.…Je garde le souvenir fort et encore amusé de l’air angélique et innocent que tu savais prendre quand on se faisait pincer pour une énième esquive de corvée ménagère ou autre qu’on « laissait aux filles ».
Je garde le souvenir de nos rêves et de nos projets. De nos bêtises inavouables et de nos fou-rires ravageurs en servant la messe.
Et aussi de notre baptême de l’air à Lesquin (après des attentes interminables dans le hangar de notre pote gardien-mécano-vantard Gabriel) et avec des pilotes aux compétences douteuses mais dont on est sortis indemnes.
Mais toi, dans ta tête, tu es resté en l’air.
Moi je suis vite redescendu à terre. J’avais le vertige.
Et puis la vie sous a fait prendre des chemins différents.
Mais je t’aimais bien, Patrick
Mes plus vives condoléances à son épouse, ses enfants et petits-enfants
Alain Guidon