Mon cousin,
Ou plutôt mon frère, mon ami.
Je ne réalise toujours pas……
Je ne veux pas réaliser que nous ne partagerons plus ces fameux diners de famille, rare ces derniers temps à cause de la distance géographique, diners au cours desquels nous nous témoignions notre affection à coups d’anathèmes et et de moqueries. Celà pouvait surprendre les nouveaux arrivants, mais c’était notre façon à nous de nous dire combien nous nous aimions…
Nous avons vécu tant de choses ensemble durant notre enfance, notre adolescence, nos jeunes années d’adulte jusqu’à ce que les kilomètres nous séparent, bien que nous soyons toujours restés en contacte . Ces dernières années nous nous retrouvions rarement mais à chaque fois c’était comme si nous nous étions quitté la veille.
J’ai beau chercher, je n’ai que des bons souvenirs avec toi, même les galères finissaient par devenir des sujets de rigolade ( tu te souviens de la milice locale en Croatie.. ) et sur les photos jointes, nos vacances au Pouliguen, avec feu d’artifice sauvage ayant failli mettre le feu au camping, employés de cirque, bataille de boue. Ivan, toujours partant pour s’amuser, pour explorer , pour découvrir mille et une choses ( bon, c’est sûr, la visière n’était pas ton invention la plus aboutie.. ).
Tu m’avais aussi hébergé quelques semaines rue Gassendi, que de souvenirs encore. Tout cela, je le partagerai avec tes fils , dont tu étais si fier, si tu le permets, afin de confirmer ce qu’ils savent déjà, qu’en plus d’être un bon père, tu étais un homme fantastique, drôle , brillant, modeste malgré tes succès, curieux de tout.
Tu manqueras à tous ceux qui t’ont connu et tu seras toujours avec moi mon très cher cousin.
Embrasses mon tonton Veljko qui doit être près de toi…
A des milliers de kilomètres de vous les Lovric, Sylvie, Quentin, Maxime, ma Tatie Thérèse, William, la Famille Faveris de Guadeloupe sera malgré tout avec vous en cette triste journée.
Bruno, Nathalie, Jade, Hadrien, Satine, Belle Maman Maryse, Grand-Mère Marguerite